Ceci n’est pas un recueil de poèmes, c’est un essai de physique poétique, un vadémécum de chimie mystique, bref, les carnets d’un chercheur du coeur.
Tout comme « l’effet papillon » nous renseigne sur la sensibilité aux conditions initiales des phénomènes en sciences (théorie du chaos et sciences de la complexité), « l’effet scaphandre » ou la recherche du « bâtin » (l’intrinsèque) est en poésie, et surtout en poésie mystique soufie, la sensibilité de l’être aux élans de son origine pour éclairer sa « destination » dans un monde de plus en plus en proie aux questionnements identitaires, aux désenchantements, et à l’incertitude. Une sensibilité, telle une soif insaisissable de remonter le cours de soi, à la quête de l’être profond, ici et maintenant.
Voici donc une invitation à enfiler nos scaphandres, à revenir aux racines, au sud fondateur et fondamental, au « sirr » soufi (membrane la plus intérieure du coeur, qu’on traduirait par « secret »), à cet âge de pureté et de complétude où le seul vrai jihad est d’amour et se mène à la quête du soi microscopique et macroscopique.
L'Harmattan
Poètes des cinq continents
LITTÉRATURE POÉSIE
4 SEPTEMBRE 2016