Ce recueil se veut un regroupement de mots livrés à leur liberté d’être. Ils sont d’innombrables oiseaux se réfugiant au creux du poème futile, sur ces embarcations de pacotille se dirigeant vers…
Maintes sont les destinations de matière à l’heure où la présence de l’Homme écrase l’horizon. Il est cependant des voyages ne conduisant qu’à des vergers purs, inexplorés, habités par ces anciens peuples qu’on ne trouve plus sur Terre.
Le poète était là, pour cueillir cet instant de retrouvailles, et aussi, comme à son habitude, pour se mêler à la foule de mots_ les hommes l’auront fait mendiant.
La Méditerranée y est pour beaucoup, l’olivier et le croissant aussi, mais c’est du Sud infatigable, de sa pauvreté, de sa lumière, de sa chaire rugueuse, et de ses autochtones étranges que jaillit ce texte. Comme pour nous rappeler que dans poésie il y a « peau », et que même celle des mots est souvent de couleur.
L'Harmattan
Poètes des cinq continents
LITTÉRATURE POÉSIE
JUIN 2002